lundi 24 janvier 2011

15 janvier Départ pour Kpetou, embarquement sur 4 pirogues avec les jeunes du village pour notre compensation carbone, avion + minibus y'avait gros à compenser, alors pas d'hésitation on s'y colle: 600 palétuviers divisés par 12 soit 50 chacun !...

... Mais sans vouloir faire la rapporteuse il paraît que Nelly a du s'activer pour pallier l'incompétence de sa moitié qui baillait aux corneilles (plutôt aux aigrettes dans la mangrove...)

 Retour au village, les femmes et les enfants (c'est samedi) s'activent pour nous tisser des nattes, nous goûtons à l'alcool distillé à partir du vin de palme (grosse discussion, les poivrots connaisseurs finiront par tomber d'accord: on dirait du marc!) On est allé nous cueillir des noix de coco, chacun la sienne, le jus est rafraîchissant. Chorale improvisée des filles et des enfants, la colonisation a laissé des traces: sur l'air de frère Jacques nous faisons un canon avec d'autres paroles: à l'école on travaille, jamais la paresse, travaillons... On a même dansé la capucine youh!!!
Départ en vedette pour l'île au sel sur le fleuve Mono jusqu'à son embouchure « la Bouche du Roi », pique-nique de rêve: poisson « demoiselle » et gambas grillés avec galettes de maïs et ananas, Hermann tu nous gâtes... Bain dans le golfe de Guinée, l'eau est à 24°selon les uns + selon les autres...
Raoul est formel, Chantal ne s'était pas baignée depuis au moins 15 ans et elle en redemande... Notre Marie-Ange est restée sur le sable, elle jure que si elle avait eu son maillot elle aurait fait trempette, t'y crois Pierre (l'autre)? Retour par le même chemin fluvial, couverts par le bruit du moteur nous en profitons pour composer notre chanson à la gloire d'Hermann, messieurs, un seul homme nous aidera dans l'entreprise j'ai nommé : Pierre (l'autre)! Arrivée à « Grand-Popo », ce nom a bien fait rire les potaches que nous sommes encore, y'a même eu des rapprochements (de très mauvais goût) faits avec les victimes de la tourista. Enfin un peu de sérieux les jeunes! Installation dans les petits bungalows de l'hôtel Awalé, répette de la chanson avant le dîner, coup de chaud qui nous a fait mesurer que la saison humide doit être difficile pour nous (Jean-Pierre a côtoyé les béninoises dans le frigo, il y serait encore si on l'avait laissé faire...) Prestation de la chorale des joyeuses pintades et des phacochères en l'honneur de notre super guide, j'ai nommé Hermann, aussi ému que nous!!! Dernière nuit...

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